Le premier confinement a marqué une chute du nombre de transactions immobilières, qui s’est poursuivie pendant plusieurs mois. Pourtant, le contexte actuel n’est pas si défavorable à la vente d’un bien. Certains biens immobiliers attirent davantage les acheteurs depuis la crise sanitaire. Découvrez plus en détails la réalité du marché immobilier en 2021 : dans quels cas est-il intéressant de vendre son bien aujourd’hui ?
L’essor de l’immobilier après les débuts de la crise sanitaire
Vendre son bien immobilier au premier semestre 2020 s’inscrivait dans un déclin du nombre de transactions immobilières de logements anciens. Cependant, à partir de juillet 2020, le marché de l’immobilier a repris son cours : fin mars 2021, la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) enregistrait même une hausse de 4 % des ventes sur un an (1 080 000 ventes).
Ventes stables et prix en hausse
Parmi les explications, on relève notamment  :
- Le maintien d’un taux d’intérêt particulièrement attractif pour les acheteurs (1,07 % en moyenne en mai 2021 d’après l’Observatoire Crédit logement CSA), malgré la crise ;
- Le ralentissement du marché du neuf, qui pousse les acheteurs vers l’ancien.
Si le nombre de transactions a diminué quelque temps au cours de l’année 2020, il n’en a pas été de même pour les prix des biens immobiliers. Au 2e semestre 2021, la hausse des prix des biens immobiliers s’élève à 5,1 % dans la France entière : en moyenne, 2 953 €/m² pour une maison et 4 366 €/m² pour un appartement.
Qui sont les acheteurs ?
Un Français sur cinq se dit prêt à changer d’environnement, un chiffre qui grimpe à un Parisien sur trois dans la capitale. Parmi eux, de nombreux primo-accédants tentent de bâtir leur projet immobilier.
Pourtant, comme suite aux recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), les restrictions de l’accès à un crédit immobilier ont empêché de nombreux particuliers d’acquérir une résidence principale : près de 100 000 primo-accédants seraient impactés, notamment chez les jeunes.
Quelles régions sont les plus avantageuses pour vendre son bien ?
Si les nombres de ventes et les prix se maintiennent, c’est à d’autres niveaux que le marché a bougé avec la crise sanitaire.Â
Par exemple, les prix parisiens ont légèrement reculé début 2021 (- 0,9 %), ce qui n’était pas arrivé depuis des années. Mais la capitale n’est pas à l’image du reste de la France, où le marché immobilier a maintenu son attractivité et la hausse de ses prix. On constate ainsi une hausse de 3,9 % en Île-de-France et de 5,7 % en province.
Un potentiel rééquilibrage territorial semble se dessiner et doit être pris en compte pour vendre son bien immobilier : les zones rurales et les villes moyennes ont le vent en poupe au détriment des métropoles.
Quels types de biens immobiliers sont particulièrement recherchés ?
Les maisons et les appartements avec extérieur (balcon, jardin, etc.) situés en dehors des grandes villes ont enregistré une hausse plus importante que les autres types de biens.
Les résidences secondaires en province ont également séduit davantage d’acheteurs (Nord de la France, Paris), souhaitant s’exiler quelque temps pour profiter de l’espace, de la nature et du beau temps. Ce type de projet s’est répandu avec le développement du télétravail.
La crise sanitaire n’aura donc pas marqué la fin du marché immobilier, qui est actuellement dynamique et en plein essor. Grâce à un regain d’intérêt pour les zones rurales et les villes moyennes, en particulier dans le sud de la France, mais aussi pour tous les appartements avec extérieur, il peut être tout à fait intéressant de vendre son bien immobilier dans le contexte actuel.
Travaillant depuis longtemps sur des problématiques relatives au logement, j’ai d’abord eu au sein de Logirem des missions liées au patrimoine et à la gestion locative avant de me spécialiser dans l’accession à la propriété.